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Le viager mutualisé : comment ça marche ?

— Publié le 10 février 2020

Le viager mutualisé : comment ça marche ?

Qu’est-ce que le viager mutualisé ?

La vente en viager classique est une vente immobilière au terme de laquelle une personne âgée vend la nue-propriété de son bien à un acheteur individuel et reçoit en échange un capital, appelé « bouquet », et une rente mensuelle à vie, tout en conservant le droit d’occuper son logement jusqu’à son décès.

La différence entre le viager traditionnel et le viager mutualisé se trouve du côté des acheteurs. En effet, ce ne sont pas des particuliers à la recherche d’un bien immobilier à occuper, mais des investisseurs institutionnels à forte capacité financière (caisses de retraite, mutuelles, institutions de prévoyance, compagnies d’assurance) en quête d’un placement immobilier à long-terme. « Le remplacement des acheteurs individuels par des institutionnels de renom permet de dépersonnaliser une relation historiquement morbide », explique Eric GUILLAUME, Président de VIRAGE-VIAGER, qui a conçu et développé VITALIMMO, la solution Viager Mutualisé.

Viager mutualisé : quels avantages pour les seniors ?

Le processus de vente étant réalisable en quatre mois, le viager mutualisé permet au vendeur d’améliorer son pouvoir d’achat rapidement en transformant son bien immobilier en liquidités, tout en conservant un droit d’usage et d’habitation à vie reconnu chez le notaire.

Le vendeur perçoit immédiatement et en une seule fois le paiement en capital de la valeur occupée de son bien immobilier le jour de la signature de l’acte. « Vendre son logement à des acheteurs institutionnels permet de bénéficier d’une transaction sereine et garantie, sans risquer la faillite d’un acheteur privé », poursuit Eric GUILLAUME. Autre avantage non négligeable : si le bien vendu est la résidence principale du vendeur alors la somme reçue n’est pas imposable.

Le saviez-vous ? Il est possible de préciser dans l’acte notarié de vente que les enfants du propriétaire auront un droit de péremption lors de la revente du bien par l’acheteur institutionnel.

Par ailleurs, l’acheteur institutionnel prend en charge les gros travaux (ravalement de façade, changement d’ascenseur, remplacement d’une chaudière…) ce qui peut, dans certains cas, diminuer le coût des charges mensuelles.

Les fonds perçus peuvent ensuite permettre au retraité de financer son maintien à domicile plus sereinement (travaux d’aménagement du logement, services à la personne…) et d’aider financièrement son entourage grâce à des donations anticipées plus avantageuses sur le plan fiscal car partiellement exonérées de droits de succession.

Après avoir vendu la nue-propriété de leur logement à des acheteurs institutionnels, Odette, 85 ans, a décidé de réaménager sa salle de bain, tandis que Jean, 80 ans, a fait une donation à ses petits-enfants pour les aider à financer leurs études supérieures. Joseph, 85 ans, et Jeanine, 78 ans, font désormais appel chaque semaine aux services d’une aide-ménagère.

Dans le cas où le retraité souhaite quitter son domicile pour vivre en résidence senior par exemple, il doit renoncer à l’usage de son bien immobilier par acte notarié. Il recevra alors en compensation un capital supplémentaire selon la durée d’occupation de son bien depuis l’acte d’origine. Le montant de ce capital complémentaire à percevoir chaque année est précisé dans l’acte de vente.

Source : vitalimmo.fr

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